21 ans de luttes contre un projet insensé

Nos convictions


L'avenir que nous léguerons à nos enfants, nous le voulons respirable !

Nous savons tous aujourd'hui que l'exploitation et la destruction des ressources naturelles de la planète ont atteint des niveaux insupportables, et que, sauf à prendre sciemment la responsabilité de condamner nos descendants à des lendemains cruels, il nous faut nous ressaisir, et restaurer ce qui peut encore l'être : la qualité de l'air que nous respirons en ville, la qualité de l'eau des fleuves encore sauvages, comme l'est en grande partie la Loire, le silence des mécaniques dans les espaces naturels, la sécurité sur les routes etc. Dans cet esprit, l'absurde inflation des transports de marchandises doit cesser : les logiques prétendument économiques qui la "justifient" ne prennent jamais en compte les impacts indirects - infrastructures financées par les impôts, aggravation des déficits de la santé publique - ; la proximité doit être fortement réhabilitée...


Fin du "TouTenCamion", fin du pont !

Ce n'est pas au moment où la crise énergétique forçait les décideurs à basculer vers la raison qu'il fallait surenchérir dans les projets d'infrastructures routières... En ce sens, le "Grenelle de l'environnement" avait ouvert la bonne voie au niveau national. Tandis qu'au niveau local, notre contestation des hypothèses d'augmentation de trafic était juste. Une étude réalisée en 2010 (SORMEA) a confirmé que les trafics routiers, contrairement aux proclamations, avaient stagné depuis les années 2000 et baissé significativement par la suite sur toutes les Départementales, notamment sur les trois ponts de Jargeau, Sully et Baule !
Ceux qui avaient fondé leur projet sur trop de mensonges étaient condamnés : Les élections locales de 2008 l'ont prouvé, avec l'arrivée d'un Vert au Conseil général, élu du canton de Chécy... réélu depuis pour un second mandat !
Une "concertation publique" en 2011, avec recueil des avis du public, a prouvé qu'une très grande majorité de la population locale est convaincue maintenant de l'absence d'utilité publique et des effets essentiellement négatifs du projet combattu : il aurait pour effet d'"aspirer" des gros trafics de transit très nuisibles, aujourd'hui à peu près totalement absents. Allant jusqu'à doubler la circulation traversant Sandillon et Mardié, ces flux additionnels n'amélioreraient en aucun cas la sécurité routière à laquelle beaucoup aspirent légitimement, ni la sécurité civile, bien au contraire !

Par ailleurs, chacun sait que le béton suit inévitablement le goudron : un "logisticien" majeur et influent de la région Centre recherchait, avant même le vote du tracé, les terrains les mieux placés sur celui-ci pour y implanter ses hangars à camions. En 2011, malgré une enquête publique très défavorable, une carrière riveraine du tracé a été autorisée par le Préfet en faveur de la Ligérienne Granulats : 62 ha à la Ferme de l'Etang, trop proche de plusieurs lotissements résidentiels, menaçant de gâcher l'existence de cinq cents foyers... et qui servirait en premier lieu à approvisionner le chantier de la déviation de Mardié et des autres déviations. Un centre commercial s'est déjà implanté à Sandillon, et d'autres pourraient le faire, condamnant le commerce traditionnel des bourgs.

Bref, les "vautours" sont à l'affût des dépouilles de notre belle nature, et la déviation ne serait pas qu'un mince ruban de goudron : elle marquerait la dégradation irréversible de nos belles campagnes de la ceinture verte en tristes "zones"de banlieues !


Castor toujours... Ac-tif !...

Nous n'avons aucun goût particulier pour la contestation ou pour le conflit. Nous avons même recherché à plusieurs reprises - mais en vain - auprès du représentant de l'Etat dans la Région ce que nous ne pouvions espérer du Conseil Général (exécutif et services routiers) : des arbitrages objectifs, un programme d'études bien formulé et conduit dans un souci d'impartialité, une solution alternative consensuelle...
L'arrêt du projet de pont, ou au moins le moratoire que nous avions proposé au Préfet constituent maintenant une condition "sine qua non" de notre suspension de la lutte.

Notre conviction est ancrée sur des observations de plus en plus partagées. Notre détermination de départ reste intacte . Et nos soutiens sont toujours plus nombreux - nous avons largement dépassé 200 adhérents - et actifs. Notre long combat finira par avoir gain de cause !

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